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 Exes Elbiaf

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T'choup
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MessageSujet: Exes Elbiaf   Exes Elbiaf I_icon_minitimeMer 16 Juin - 17:15

Exes Elbiaf

Résumé :
Imaginez un monde où les conventions sont totalement changées. Où la femme est devenue maîtresse du monde et où l'homme est réduit à un simple jouet entre leurs mains habiles. Cent ans après la commémoration du vingt-et-unième siècle, le sexe faible a pris le pouvoir. La présidence des pays les plus puissants est maintenant dirigée par des assemblées féministes qui réduisent l'homme en un esclave de première main. Parmi ceux-ci, Paul, un jeune garçon, qui un jour décide de se rebeller.



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MessageSujet: Re: Exes Elbiaf   Exes Elbiaf I_icon_minitimeMer 16 Juin - 17:16

Chapitre 1 : Nostalgie


Un rayon de soleil pénétra dans la petite chambre où logeait le jeune Paul. Allongé sur une couchette au matelas pas plus épais qu'une simple feuille de papier, les ressorts du sommier lui entaillaient le dos, déjà meurtri par les coups qu'il recevait en travaillant dans les décharges de la ville. L'astre flamboyant embrassa la rue, colorant les trottoirs blancs immaculés d'une lumière orangée. De nombreuses personnes se rendant au travail fourmillaient dans les rues. Paul observait, avec difficulté, les allées qui grouillaient de monde à cet heure si matinale, à la recherche d'un visage masculin parmi cette assemblée en petit tailleur sombre. Sa vue n'était pas très bonne et il ne parvenait pas à distinguer correctement les traits de chaque individu. Il s'imaginait des figures austères, des yeux perdus dans des réflexions compliquées visant à améliorer ce monde qui approchait, selon le nouveau gouvernement, de la perfection. Il ferma la fenêtre, tira le rideau et s'assit sur le fauteuil vieilli par les années. Il réfléchissait souvent aux règles de cette société radicalement changée. Il était né homme, vivrait esclave et mourrait homme. Le jeune garçon n'avait pas connu la période que son grand-père lui contait, où hommes et femmes étaient égaux et où l'on pouvait goûter aux joies de la liberté. Lorsque le vieil homme se perdait dans ses pensées, un sourire béat venait illuminer son visage, effaçant les blessures que les années de dur labeur avaient gravées sur sa peau. Paul admirait cet homme qui l'avait élevé après le décès de son père, survenu quelques mois après sa naissance. Alors qu'il s'égarait dans les méandres de ses quelques souvenirs, une larme roula sur sa joue noircie.

A l'opposé de là, Cassandra s'observait dans son miroir. Elle était semblable à la plupart des femmes qui l'entouraient : des cheveux châtains ne brillant que rarement, des yeux d'un marron foncé qui ne pétillaient jamais. Elle décida d'habiller son regard d'une épaisse couche de mascara et appliqua un gloss transparent sur ses lèvres légèrement charnues. Elle soupira. Elle ne comprenait pas pourquoi elle se donnait autant de peine à vouloir être belle. Elle vivait dans un monde où elle ne côtoyait que des femmes. Elle regrettait souvent de n'avoir jamais pu rencontrer d'homme. Croiser cette créature des bas-fonds lui était impossible et elle savait qu'elle ne les fréquenterait que lorsque viendrait le temps, pour elle, d'enfanter. Sa vie était triste, trop monotone à son goût. En effet, la jeune fille rêvait de belles histoires d'amour, de cœur qui bat, de sentiments forts. Elle ne les connaissait que par le biais des romans qu'elle lisait en cachette de sa mère. Celle-ci lui avait formellement interdit d'accéder aux livres de « l'avant ». De nouveau, elle jeta un coup d'œil à son reflet. Satisfaite, elle quitta la salle de bain, attrapa son sac qui était étalé sur le sol et sortit de la maison. Elle se mêla à la foule et partit en direction du lycée Notre-Dame, situé dans le dix-huitième arrondissement.

Non loin de là, Claudia observait la scène qui se déroulait sous sa fenêtre. Le monde tournait rond. La ville était propre, agréable, personne n'échangeait de paroles violentes et la paix semblait régner dans les rues. Soulagée, elle rejoignit sa place et fit face à l'assemblée de femmes qui se tenait devant elle. Elles étaient huit, toutes les cheveux relevés, le visage très peu expressif. L'une d'entre elles se leva et frappa des mains sur la grande table en bois. Ses yeux étaient sévères et les traits de sa figure semblaient figés dans une éternelle lassitude. Elle était petite et mince, rien de très impressionnant, mais elle inspirait le respect par son allure. Elle s'éclaircit la gorge puis démarra son discours :
« Le bilan de ce mois-ci est inacceptable. Le nombre d'arrestations pour révolte a presque doublé en l'espace de seulement quelques semaines. Les hommes deviennent violents et tentent de reprendre l'autorité. Nous devons agir et vite, nous ne pouvons pas faire face à une révolution. Notre gouvernement étant basé sur la paix nous avons dissous les armées il y a de nombreuses années. De plus, aucun homme n'acceptera de combattre les individus de son sexe qui se sentent opprimés. Nous devons les empêcher de reprendre le pouvoir et cela par n'importe quel moyen. Les femmes du monde refuseront d'être de nouveau abaissées au rang de Sexe Faible. »
Elle acheva sa tirade et lança un regard à l'assemblée qui l'avait écoutée attentivement. D'un simple coup d'œil, elle invita ses collègues à donner leur avis sur la question. Une femme aux cheveux noirs et aux yeux couleur de jais prit la parole :
« Je pense que la non-violence n'est pas la solution. Nous devons leur faire comprendre qu'aucune révolte ne sera acceptée. Les hommes, les mâles, se comportent comme des animaux : ils essayent de récupérer leur territoire et n'hésiteront pas à employer la force. La meilleure solution est une répression sévère et exemplaire, coupant la chique à tous ceux qui voudraient suivre les opposants au régime. »
Quand l'oratrice eut fini d'exposer ses idées, tous les chignons acquiescèrent à sa proposition. Claudia avait, elle aussi, hoché de la tête mais elle restait sceptique. Fatiguée, elle congédia les membres du conseil et s'affala dans son fauteuil.

Paul était épuisé mais il devait se lever et rejoindre son lieu de travail. Il enfila son uniforme, un pantalon et une chemise bouffante d'un bleu électrique, intense et vulgaire. Il détestait ces vêtements. Il sortit de sa petite chambre et mit un pied dans le lugubre couloir de l'immeuble. La tapisserie s'effritait, dévoilant de longs pans de mur ternes et salis par les années. Au fond du corridor, sur une porte à la peinture blanche écaillée, se dressait un miroir en pied. Ainsi, il était forcé d'apercevoir son allure négligée avant de traverser la ville pour rejoindre la décharge. Lorsqu'il passa devant la glace, son reflet était éteint : comme les parois de l'immeuble, il n'était plus qu'un élément du décor. Ses cheveux étaient décolorés et de la même texture que la paille. Le fond de ses yeux aussi était blême, regardant vers un futur tracé et vide de sens, n'ayant pour seul but que la survie de son âme desséchée. Ce qu'il vit l'effraya. Il avait l'impression d'avoir décrépi avec les années, de n'être plus qu'un vieillard qui attendait que la mort vienne le chercher. Et puis, l'espace d'un instant, l'image changea. Les traits de son visage devinrent plus clairs, plus beaux. La jeunesse avait repris possession de son corps, il avait enfin vingt ans, et un sourire radieux naissait sur ses lèvres. Puis dans un soupir l'image s'évapora, ne laissant que la promesse futile d'un futur impossible et d'un présent irréel.

Les talons de Cassandra claquaient sur les pavés à la blancheur éclatante. Elle s'approchait rapidement de la bâtisse en grès rose qui avait pour rôle d'éduquer la nouvelle génération de femmes. Une petite bande de filles s'attardait devant les grilles, elles jacassaient sur la nouvelle paire de chaussures qui brillait dans les vitrines des grands magasins. Agacée par autant de superficialité, Cassandra passa son chemin et se rendit immédiatement devant sa salle de cours. Elle était seule, vu que toutes ses camarades profitaient des dernières chaleurs de l'été dans la grande cour dallée. Elle s'assit sur le carrelage froid, appuya sa tête sur le mur et se laissa glisser, les yeux fermés, dans un rêve éveillé, film en noir et blanc défilant derrière ses paupières ; elle voyait des filles et des garçons courir dans les couloirs pour rejoindre leur salle de classe. Un sourire furtif traversa le visage d'un jeune homme lorsqu'il croisa le regard doux et sensible de sa petite amie. Une étincelle passa et sembla, l'espace d'une seconde, effacer le monde qui les entourait. La sonnerie retentit et balaya les images qui avaient illuminé le sourire de Cassandra. Doucement les élèves rejoignaient leur salle de cours dans un bruissement de tissus. Elle se releva, effaça de son esprit l'instant précédent et pénétra dans la pièce où s'alignaient une quinzaine de table. Cassandra observa par la fenêtre et vit un camion qui, elle le savait, menait à la décharge. Elle oublia le fourgon, ainsi que ses passagers et retourna à son cours d'histoire.
Cassandra, Paul et Claudia pensèrent à la même chose exactement en même temps.
« - J'aimerais tellement que ce soit comme avant. »
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MessageSujet: Re: Exes Elbiaf   Exes Elbiaf I_icon_minitimeLun 23 Aoû - 20:07

Chapitre 2 : Labeur et Punition

Le camion s'arrêta devant le large panneau en fer rouillé qui marquait l'emplacement de la décharge. Une femme à la carrure masculine ouvrit le compartiment arrière où s'entassaient pas moins d'une vingtaine d'hommes et les invita à sortir par un signe de tête vif et sec. Un premier garçon s'extirpa du véhicule, son corps était déguingandé et son regard amorphe était accentué par les larges cernes qui apparaissaient sous ses yeux : ceux-ci indiquaient que ses nuits étaient courtes. Il fut suivi par d'autres jeunes hommes, à la même apparence terne et presque inhumaine. Leur démarche était saccadée et presque automatique. Un pied, puis l'autre. La scène semblait être sortie d'un mauvais film d'horreur mettant en scène une armée de zombies. Au milieu du groupe, la tête blonde de Paul, qui surpassait largement les autres en hauteur, se distinguait. En l'observant de plus près, on pouvait voir qu'il se différenciait de chacun. Ses traits étaient moins tirés, plus vivants, et une lueur nouvelle naissait au fond de ses prunelles.

Paul leva les yeux au ciel : il était bleu délavé et quelques nuages gris masquaient le soleil. Il avait l'impression que la nue était un reflet de sa vie, avec cette couleur terne et cette lumière de bonheur cachée. Il reprit sa marche vers les immondices dont l'odeur putride le frappait au visage. Les relents d'ordures envahissaient ses narines et s'attardaient sur sa langue en laissant une saveur acide et désagréable au maigre petit-déjeuner qu'il avait avalé. Il passa une petite arcade ou quelque chose qui y ressemblait vaguement. Sur le côté se tenait une seconde femme. Elle dégageait une certaine sévérité qui réduisait à néant les protestations des hommes. Elle frappa Paul avec une paire de gants noircie par la crasse qu'il attrapa et enfila avant de rejoindre le tas de déchets qui s'étalait devant lui.

Un soleil de plomb s'abattait sur les métaux, projetant ainsi des reflets éblouissants dans les yeux des travailleurs. Ils s'efforçaient tous de trier les multiples déchets qui jonchaient le sol. D'un côté ce qui se recyclait, d'un autre les déchets organiques, et enfin ce qui et enfin ce qui était imputrescible. Plié en deux, le dos de Paul le faisait souffrir et la chaleur écrasante frappait son crâne avec véhémence, y déclenchant de vives douleurs. Son souffle était court, heurté. Une souffrance aiguë parcourait ses bras et ses jambes et il devait lutter à chaque seconde pour ne pas s'arrêter, pour continuer à travailler. Sans relâche. L'espace d'un instant il se redressa, détendit son dos et ses bras afin de mieux retourner à sa tâche. C'était une grossière erreur. L'air claqua et la lanière en cuir du fouet hérissé de piques vint lui lacérer le dos, faisant couler plusieurs grosses gouttes de sang. Celles-ci glissaient paresseusement jusqu'à tomber sur les déchets. La force et la violence du coup arrachèrent à Paul un cri et des larmes de douleur vinrent perler au coin de ses yeux. Il se remit immédiatement au travail avec plus d'ardeur qu'il n'avait démontré auparavant.

À ses côtés, le jeune Antoine avait assisté à toute la scène. Il aurait dû être outré, révolté par ce qui venait de se passer, mais aucune réaction ne semblait faire surface dans son esprit embrumé. Il observait le visage décomposé de Paul qui tentait tant bien que mal de retenir ses pensées révolutionnaires. Personne ne savait vraiment ce qui arrivait aux hommes qui se rebellaient mais ce qui était certain c'est qu'ils étaient arrêtés et qu'on ne les revoyait jamais plus. Aucun garçon n'aurait voulu se risquer à pareille folie, ainsi chacun travaillait dans le silence le plus total, réfrénant toutes idées pouvant leur nuire.

Les heures passaient et le rythme de travail freinait, engendrant de nombreux coups de fouet. Un gant glissa et provoqua ainsi, par sa fuite, une nouvelle effusion d'hémoglobine. Le jeune garçon qui s'était blessé ne signala pas l'accident, il continua à plonger ses doigts ensanglantés dans des matières visqueuses, restes d'une crème antirides vieille de plusieurs mois, résidus d'un repas chinois datant de quelques semaines. La ronde des surveillantes se déroulait, monotone. Étrangement, elles se ressemblaient toutes, des pantins identiques destinés à accomplir toujours la même tâche.

À midi, un sifflement strident retentit. Tous les ouvriers, habitués à ce son aigu et grinçant, ne tentèrent pas de se protéger des stridulations émises par un large haut-parleur. Cette cacophonie fut suivie d'un ordre prononcé par une voix féminine, légèrement déformée par les grésillements de l'engin. .
« - Il est midi, il est midi, cinq minutes de pause pour vous ravitailler. »
Tous se redressèrent comme un seul homme, descendirent de l'amoncellement d'immondices sur lequel ils se tenaient et rejoignirent au pas de course ce que certains osaient appeler un réfectoire. Il s'agissait plutôt d'une vieille cabane en bois mort où d'amples moisissures avaient pris possession de chaque parcelle des planches, à présent rongées par l'humidité. Une odeur âcre embaumait l'air et s'attardait sur les plats. La centaine de garçons s'entassa tant bien que mal dans la masure. Quelques tables et chaises prêtes à rendre l'âme s'étendaient sur l'étroitesse du lieu. Un homme, ou bien une femme, stéréotype même de la grosse et grasse cantinière, déposait une louche d'un mélange brunâtre dans les auges des travailleurs et qui dégageait des relents aigres et fétides.

Paul fut servi et alla s'asseoir au milieu de ses collègues. Le jeune homme se retrouva coincé entre Antoine et un autre garçon au regard triste et lointain qui ne firent aucun mouvement lorsqu'il s'installa. Il commença à manger, en silence, les aliments glissaient sur sa langue, le solide visqueux refusait d'être mâché et Paul était contraint de l'avaler tout rond.

À ses côtés, Antoine le fixait avec insistance. Il était obnubilé par ce garçon qui ne ressemblait pas aux autres. Cet homme qui avait l'air moins malheureux, plus jeune aussi. Comment faisait-il pour ne pas être rongé par les labeurs qu'il accomplissait ? Pourquoi son visage n'était-il pas marqué par la peur, le doute et la fatigue ? Toutes ces questions se bousculaient dans la tête d'Antoine. Il voulait le connaître, apprendre de lui ses secrets, ses désirs et ses espoirs. Alors, rongé par la curiosité, Antoine fit une erreur, une faute grave qui pouvait lui valoir une sentence bien pire que les coups de fouet. Antoine parla à Paul. La communication lors des heures de travail et même en dehors était formellement interdite, et les différentes associations et regroupements étaient prohibés.
« - Je... je m'appelle Antoine, je.. Je voudrais savoir comment-tu fais pour...pour être comme tu es ? Plus heureux ? La peur déformait les intonations de sa voix et y déposait quelques trémolos. »
Surpris par cette brusque et illégale intervention, Paul tourna la tête vers son camarade. Il aurait souhaité pouvoir lui répondre, mais prendre un tel risque ne lui ressemblait pas vraiment, alors il ne fit que l'observer, le regard circonspect cherchant à déceler la véritable raison de la question au fond des yeux du jeune homme. Il inspecta d'un coup d'œil vif la pièce, cherchant à savoir si on les avait remarqués.

Un son violent claqua dans l'air et dans un seul mouvement tous se levèrent et cherchèrent des yeux le responsable de ce dérangement. La femme du camion se tenait derrière Antoine. Celui-ci avait le visage couvert de la purée que contenait son assiette. La surveillante lui avait assené un coup brutal à l'arrière du crâne avec une latte de bois. Le sang poissait déjà dans ses cheveux et les yeux du garçon se révulsèrent. Paul, choqué par cette intervention, fixait son assiette : il donnait l'impression de vouloir se transformer en la gelée gluante. Le caporal - c'était à cela que lui faisait penser la personne à ses côtés - le frappa aussi. Antoine avait perdu connaissance et nageait à présent dans son assiette. La femme tira les cheveux de Paul vers l'arrière, elle lui lança un regard froid et noir, se racla la gorge et laissa échapper quelques postillons qui vinrent s'écraser sur le nez du pauvre Paul. Puis, d'une voix grave, masculine elle le questionna :
« - Que t'a-t-il dit ? Pourquoi t'a-t-il adressé la parole ? - Il... il voulait savoir ce qu'était le repas, mentit honteusement Paul, son visage rougi par la honte.
- Mensonges, tu mens. Vociféra-t-elle. Emmenez-les, emmenez-les, je ne veux plus les voir, hurla-t-elle. »
Deux femmes larges d'épaules vinrent les emmener, la première jeta Antoine sur son épaule et la seconde traîna Paul par les aisselles.

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